Des siècles de braconnage n'ont toujours pas eu raison de ce putain de rhinocéros blanc du nord

"Encore cinq en captivité", le constat est terrible pour Thierry, chasseur de rhinocéros blancs depuis 1974.

 

L'homme a passé sa vie à trouver des stratagèmes visant à tuer cet animal, il a tout utilisé : poisons, armes, séduction, spectacles de Kev Adams en boucle. Il est la référence dans son domaine.

Ou plutôt, était. Thierry Balcuir s'est éteint cette nuit à trois heures du matin sans avoir achevé son oeuvre, sans avoir débarassé la Terre de "ce putain de rhinocéros blanc" comme il l'appelait. 

 

"Un animal trop disgrâcieux et con pour mériter de vivre", c'est la conclusion de son manuel de chasse, qui appartient dorénavant à la postérité et à une nouvelle génération de chasseurs qui doit encore s'occuper de cinq bêtes en captivité et d'une vingtaine en liberté.

 

"C'est ce qui m'effraie, explique José, 40 ans, on ne peut pas laisser ce genre d'individu en liberté, or là on a vingt rhinos blancs en liberté et on ne sait même pas où ils sont. Les rhinos noirs sont intelligents, ils se défendent et tout, mais les blancs franchement on les abat avant qu'ils n'aient eu le temps de piger quoi que ce soit. Disons qu'on équilibre un peu ce qu'y se passe à Ferguson"

 

Une trentaine de rhinocéros blancs au total soit plus de 45 tonnes de viande de rhinocéros en mouvement, les chiffres sont terrifiants et José songe à utiliser des moyens plus radicaux.

 

"Déjà, on va pas se fatiguer pour ceux qui sont au zoo : ils baisent pas donc se reproduiront pas. Pour les autres, j'ai acheté un lance-grenade."

 

Souhaitons-lui bonne chance.

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