Marine Le Pen : "Je ne fais aucun amalgame, je n'aime simplement pas les arabes"

La dernière tentative de Marine Le Pen visant à charmer les français après l'attentat du sept janvier est un échec : accusée de faire trop vite le lien entre terrorisme et immigration, toute la difficulté pour la politicienne a été ces derniers jours de revenir sur son discours.

 

Elle a en conséquence été plus claire dans ses propos :

 

"Le sentiment de sécurité du peuple français passe par la compréhension des idées politiques, aussi je peux comprendre que l'on m'en veuille suite aux propos que j'ai tenus la semaine dernière. Ce que je veux dire quand je dis "la France est endeuillée" c'est "le peuple d'origine française pleure ceux dont il se fichait hier" et lorsque je déclare "quelles que soient nos origines" j'englobe toute les régions y compris l'Alsace. Quand je dis,enfin, "rien ne doit entraver le débat" je parle bien évidemment des immigrés.

 

J'entends assumer l'impérieuse responsabilité de sécuriser le pays y compris pour nos amis musulmans : la peur règne en France, nos amis musulmans ont peur des amalgames également c'est pourquoi je m'engage à les renvoyer chez eux, où la crainte est absente, et ce par pur altruisme.

 

J'en viens à mon second discours sur lequel on m'attaque : quand je mentionne le problème de l'immigration, je profite en fait de l'attentat perpétré contre des gens qui me critiquaient pour réaliser des projets contraires aux leurs et ça se tentait.

 

Parce que, enfin, et je l'avoue, si j'ai un problème avec le terrorisme c'est parce que je reporte mon mépris des marocains, roms, avatars et autres arabes sur n'importe quel acte que je peux lier à l'immigration, plus particulièrement à l'immigration musulmane parce que la France est un pays laïc mais quand même faut pas déconner, et quand je vois un immigré réussir et soutenir notre pays je me demande jusqu'où les autres iront. Moi vivante, dans mon pays, de tels hommes seront surveillés. D'où ma demande de la suspension des accords de Schengen, demande que je ne fais pas uniquement parce que ça sert ma politique de sortie de l'Union Européenne, je n'oserais pas prendre les français pour des idiots."

 

Elle analysera demain le projet de "laïcité à définition révisable" du gouvernement.

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