Facs : le taux de réussite en licence fortement influencé par la stupidité des étudiants

Le classement des universités françaises en fonction du taux de réussite en licence a été publié et les résultats ne sont pas brillants :

 

Angers : 44,2% de réussite en 3 ans

Lyon 2 : 41,4% 

Poitiers : 36,9%

Chambéry : 36,6%

Nord-Est Midi-Pyrénées : 36,5%

Toulouse 1 : 35,3%

Montpellier : 35,1%

Bretagne sud : 34,6%

Paris 4 : 34,1%

Paris 6 : 33,5%

 

La moyenne globale tourne autour de 35% en L3, même si dans une majorité d'établissements les élèves réussissent en L2.

Les raisons d'un si faible taux de réussite ? D'après les élèves, l'enseignement n'est pas adapté, des sections sont supprimées et certains avouent que Netflix jouerait son rôle dans l'échec des jeunes.

 

Pour les professeurs et le ministère de l'éducation nationale, le budget joue effectivement un rôle puisque moins de profs, c'est un enseignement de moins bonne qualité et des classes plus chargées.

Certains cependant n'hésitent pas à soulever un vrai problème. 

E. Peron, enseignant l'anglais à Paris, estime que "les étudiants sont pour la plupart des petits cons sans ambition, sans projet, sans motivation, sans couilles et sans avenir." 

Beaucoup de jeunes entrent en effet à l'université pour "avoir une licence" sans le moindre projet, sans l'envie réelle d'étudier. Monsieur Peron continue :

"Ils sont intéressés par la politique si c'est discuté dans leurs associations de merde, pour glorifier le maoïsme il y a du monde, pour l'étudier il n'y a plus personne. Pour insulter le gouvernement américain on trouve de la populace, pour l'analyser il SEMBLE que la jeune génération de débiles volontaires soit peu présente. TOUT est contre eux. Tout. Le programme est trop difficile alors que certains cours étaient donnés en CM2 quand j'étais môme, les professeurs sont méchants et râlent quand les étudiants ne bossent pas, comme c'est injuste ouh là là..."

 

A. Lejeune enseigne les statistiques à Lorient. Elle semble approuver ce constat et prône même un élitisme "utile" : "Ils veulent réussir sans rien faire ? Ils réussiront mais pas chez les meilleurs."

 

Le ton monte, les résultats baissent.

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