Témoignage : la matraque confirme qu'on l'a introduite dans un anus sans son consentement.

L'affaire Théo retourne quelque peu l'estomac des citoyens français depuis plusieurs jours, et pour cause : s'il s'avère que l'un des policiers a réellement violé le jeune homme (ce qui semble être le cas) tandis que les trois autres ne faisaient rien pour empêcher la situation d'empirer, la confiance déjà fragile que la population place en son gouvernement et dans les forces de l'ordre pourrait voler en éclats. La police des polices écarte toutefois l'hypothèse du viol et privilégie celle de l'accident, parce que ça peut arriver à tout le monde d'enfoncer dix centimètres de matraque dans un anus sans faire trop gaffe.

 

Un nouveau témoignage pourrait toutefois changer la donne et contredire la version avancée par la police des polices : celui de ladite matraque, qui ne mâche pas ses mots et ne s'est toujours pas remise de ce qu'elle a subi. Ce matin, lors d'un entretien avec la police d'Aulnay ainsi que la police des polices, elle raconte l'horreur :

 

"J'avais rien demandé. On m'avait rien demandé. Je sais que j'ai été créée pour abîmer des gens mais si je peux comprendre qu'on m'utilise pour taper sur un criminel, je pige pas ce que l'on m'a forcée à faire à ce garçon. Je ne voulais aucun rapport sexuel avec lui. On m'a enfoncée dans son trou du cul avant même que je n'aie pu comprendre. Avant d'avoir eu le temps de dire 'ouf' je me suis retrouvée dans un trou noir et malodorant. C'était étroit mais on me poussait encore et encore. J'ai cru que j'allais étouffer, et puis ce qui devait arriver est arrivé : j'ai pété la cloison et ai dû attendre seule dans un rectum déchiré, humiliation suprême. Je veux porter plainte pour viol aggravé de matraque."

 

La police des polices a refusé de s'exprimer sur la version donnée par la matraque et s'est contentée de balancer un "nous aussi ça nous fait chier cette histoire" aux journalistes.

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