Un hippie fuit sa ville natale après avoir appris qu'on y proposait des emplois

Brest - Lucas Marchaloin a décidé de fuir la ville. Son monde est bouleversé, chamboulé, incertain. Le jeune hippie de 22 ans nous a confié ce matin : "Je restais là parce qu'il y avait aucun boulot pour moi, ça me donnait une excuse pour vivre ma vie de hippie au fond du champ, habiter vers la campagne c'est chouette, je suis au frais et pas si loin de la ville donc je peux aller mendier quand je veux et prôner l'amour à l'occasion sans avoir à bosser."

 

Lucas n'a aucun diplôme mais hier, un restaurant annonce qu'il cherche un plongeur. Lucas est terrifié : 

 

"Un travail. Aucun diplôme nécessaire, possibilité de faire le service et de suivre une formation sur place. L'horreur, je pouvais pas rester. J'ai décidé de partir là où il n'y aurait pas de taf du tout. Je pense aller en Corrèze ou en Auvergne, je trouverai une communauté et on fera pousser des champis sur nos pieds tous ensemble."

 

Ce cas isolé soulève le problème de l'emploi mais d'une toute autre manière : lutter pour la création d'emplois, c'est faire du tort à ceux qui n'en cherchent pas.

 

 

Le ministre de l'emploi, Muriel Pénicaud, devrait réagir sous peu.


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