Olivier de Carglass avoue que les Black Blocks sont un complot pour vendre plus de vitres

 

Les Black Blocks font parler d'eux lors des manifs : vitrines fracassées, voitures brulées, restaurants saccagés, la liste des dégats est longue, mais certains Black Blocks n'approuvent pas cette vague de violence et estiment que "pour le coup ce n'est pas toujours utile." Certains ont même publiquement renoncé à leur appartenance au groupe, d'autres, enfin, ont tenu à dénoncer et révéler les pratiques et les réelles motivations de ce mouvement.

 

Olivier de Carglass, la trentaine, avoue tout : 

"L'idée, c'est de faire payer aux riches patrons qui exploitent les petits prolétaires. Le mec qui a un restau et sous-paye ses employés, il en prend une. Le mec qui possède une porsche et un parking privé et veut que les pauvres paient plus cher leur place quand ils se garent, c'est un enculé de bourge aussi. Alors face aux lobbies, on a décidé de créer notre propre lobby, le lobby des vitres et des fenêtres.

Pendant les manifs, on défonce absolument tout ce qui a une vitre et a l'air friqué, et les semaines d'après c'est le jackpot pour nous. Hier on a changé des dizaines de pare-brises, je vous raconte pas la thune qui est tombée-à condition que l'impact soit plus gros qu'une pièce de deux euros."

 

Olivier a également expliqué qu'il est devenu membre des Black Blocks après plusieurs mois de travail chez Carglass. "Péter des vitres c'était un peu ma revanche."

 

Serait-ce la fin des Black Blocks ?

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