Bilal Hassani sera battu à mort juste après avoir chanté pour satisfaire absolument tout le monde

La presse et le public français semblent ne pas être vraiment fan de Bilal Hassani, qui représentera la France à l'Eurovision en Israël cette année. Vieux tweets interprétés comme de l'antisémitisme par des antisémites, accusations de délit d'appartenance à une minorité par le lobby homophobe des beaufs de France, "trop maghrébin," "pas assez maghrébin," "trop transgenre" selon ceux et celles qui n'y pigent rien, "traitre qui part chanter en Israël" selon d'autres, il semble que Bilal n'aie que peu de temps avant d'être accusé de respirer.

 

Le gouvernement et Israël ont compris la situation et ont décidé de satisfaire tout le monde à l'aide d'une solution très simple : après avoir chanté à l'Eurovision, Bilal Hassani sera torturé et lapidé par la foule afin d'éviter un scandale. A gauche comme à droite, les français saluent une initiative "un peu extrême mais nécéssaire," dit le Figaro, qui s'est empressé de publier un article de remerciement au noms de tous les antisémites homophobes et islamophobes de France qui battent leurs enfants. C'est Macron lui-même qui a annoncé la bonne nouvelle dans un live Facebook dans l'après-midi :

 

"Mes chers compatriotes gaulois réfractaires, j'ai bien réfléchi et je pense que le problème qui se pose devant nous n'a qu'une solution simple. Une fois qu'il aura chanté, Bilal hassani sera torturé par des militaires israéliens avant d'être livré en pature à la foule. C'est comme ça que ça marche, le dialogue. On trouve des compromis. 

Nous croyons fermement que cette solution pourra satisfaire tout le monde. Bilal chantera pour le bonheur des français un tant soit peu tolérants et/ou de la LGBTQIA, puis sa mort fera plaisir aux antisémites, aux israéliens, aux islamophobes, aux musulmans, aux homophobes, aux racistes, aux gens qui mettent de l'ananas sur leur pizza, aux chiens, aux chats, au FN, aux Gilets Jaunes, à FI, à Eric Zemmour, à l'autre enculé qui dit wesh wesh les amis, aux vegans, aux antispécistes, aux garagistes, à la République."

 

Dans la rue, tout le monde semble content.

 

"Pour une fois j'ai l'impression qu'on nous pige. Casser du pédé en l'accusant d'être anti-youpins, c'est ça ma France. Une France qui écoute son coeur." explique Benoît, 39 ans, casseur de pédé depuis sa tendre enfance.

 

"C'est dommage mais c'est le meilleur exemple pour nos enfants. Il fait un peu transtruc alors je ne veux pas voir ça tous les jours, mais c'est mignon qu'on le laisse chanter." assure Jeanne, 47 ans, pré-morte au foyer qui s'investit beaucoup pour l'église de son quartier.

 

"Bah on a écouté tout le monde et je vois pas où est le problème, tout le monde y trouve son compte hein." résume Armand, 29 ans, militant d'extrême-centre.

 

Bilal Hassani a répondu à l'annonce sans grand enthousiasme mais assure qu'il est bien content de pouvoir chanter une dernière fois avant de mourir pour le pays des droits de l'Homme.

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