Marine Le Pen dénonce les dérives d'un "racisme devenu fou"

Marine Le Pen a dénoncé mardi 11 juin devant l’Organisation internationale du Racisme, à Lille, les dérives d’un "racisme devenu fou".

 

En allusion aux mouvements identitaires en France, la chef du RN a par ailleurs reconnu de nouveau avoir fait une "erreur fondamentale", non de fond mais de méthode.

 

"Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu’il y avait des “sachants” et des “subissants”. C’était une erreur fondamentale", a-t-elle admis.

 

Plus globalement, elle a réclamé le retour à une "xénophobie sociale où chacun trouve sa part", au lieu d’une "division intra-européenne fondée sur des racismes incompatibles". Sinon "on nourrit les extrêmes", a-t-elle dit.

 

"Quelque chose ne fonctionne plus dans ce racisme qui profite de plus en plus à quelques-uns. Je ne veux plus que nous considérions que le sujet d’ajustement racial prévaut sur les capacités des gens."

 

« Ordre public social »

Madame Le Pen a souhaité que le G7, organisé fin août à Biarritz, appelle tous les pays à se doter d’ici à 2030 d’un système de protection sociale pour tous. Elle a aussi appelé à un "ordre public xénophobe social dédiabolisable" incluant un bronzage minimum européen pour montrer le ridicule d'un racisme qui ne regarde que la couleur de peau alors qu'il pourrait "diffuser de fausses informations sur des motifs et éléments non vérifiables de la personnalité des gens."

 

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