Le couple Balkany dénonce les dérives d'une "fraude fiscale folle"

Les Balkany ont dénoncé mardi 11 juin devant le FMI les dérives d’une "fraude fiscale devenue folle".

 

En allusion aux chiffres de l'évasion fiscale qui pourraient aisément couvrir plusieurs budgets gouvernementaux, Patrick a par ailleurs reconnu de nouveau avoir fait une "erreur fondamentale", non de fond mais de méthode.

 

"Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu’il y avait des “payants” et des “payés”. C’était une erreur fondamentale", a-t-il admis.

 

Plus globalement, il a réclamé le retour à une "fraude fiscale sociale où chacun trouve sa part", au lieu d’une "fraude égotiste et dédaigneuse". Sinon "on nourrit les extrêmes", a-t-il dit.

 

"Quelque chose ne fonctionne plus dans cette malhonnêteté qui profite de plus en plus à quelques-uns. Je ne veux plus que nous considérions que le sujet de la possession d'argent prévaut sur l'altruisme."

 

« Ordre public social »

Isabelle Balkany a souhaité que le G7, organisé fin août à Biarritz, appelle tous les pays à se doter d’ici à 2030 d’un système de protection sociale pour tous les fraudeurs. Elle a aussi appelé à un "ordre public évasif et social" incluant un compte en banque anonyme européen pour que chacun et chacune puisse revenir à une évasion fiscale saine et régulée.

 

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